19.03.10

rue letort
où pour avoir au point d’un jour entendu glatir celle sur qui ou quasi elle a dégringolé j’apprends naguère qu’une femme est tombée par une fenêtre et qu’elle est tombée nue [on l’aura poussée].
rue andré messager
au coin de quoi du temps de p* [si j’avais une carabine je les buterais un par un] de grands garçons jouent le soir au football.
rue émile blémont
où je tâche en en sachant par avance la médiocrité de composer selon la marche des lignes sans les noter.
rue du poteau
au bout de quoi suivant eugène dabit [te rends-tu compte qu’il est né à mers-les-bains] se trouve jadis l’octroi.
rue belliard
au long de laquelle c’est la voie ferrée mangée d’herbes [je ne dirai jamais pc mais petite ceinture].
porte montmartre
où par un hiver de glace je me remémore c* [— on va bien ensemble — oui] dont le froid force l’œil à luire et combien alors je souhaite mettre mes doigts plein sa frisure aussi drue que des poings.
avenue de la porte montmartre
où je recense entre autres de pleins sacs de riz parfumé avec des boulistes puis « le comptoir du parasol et accessoires forains » mais étonnamment de biffins point [on raconte qu’ils vendent jusqu’à des yaourts périmés ou de la vieille viande en barquettes].
la salle d’attente
dans laquelle [— tu n’es pas content mon chéri quand à l’école on te dit que les barbie c’est pas pour toi — non pas content du tout] comme attendu je dors.
le cabinet
d’où il ressort que sans désemparer l’on continue d’émettre à trois ou six mille hertz mais que si certes en deux mil sept on a su faire pire aujourd’hui de nouveau l’on charrie [soixante décibels] et qu’en effet l’on voudrait du mieux.

1 commentaire:

albin, journalier a dit…

Espace-temps distordu bancal, montres molles du côté cérébral, tentative d'épuisement parigote et le lieu tel qu'il est, le souvenir il me plaît, intarissables ils me font de l'effet.